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Le projet se compose notamment de la suppression de plantes exotiques envahissantes (principalement Carpobrotus edulis et Gazania) sur une surface de 90 hectares, de manière à permettre à d'autres plants de se développer et de laisser respirer les sols. Les plantes ont été déterrées et ramassées pour être séchées sur place. Le but de l'opération était aussi, avec la destruction des bâtiments du club de vacances, de restaurer l'écosystème naturel du parc en rétablissant la topographie originale du terrain et donc le ruissellement naturel et les échanges sédimentaires entre la terre et la mer. Il s'agissait notamment de travaux de modélisation massive de la terre pour reconstruire les ruisseaux d'origine et la reconstruction d'un pont avec une travée à partir de pierres locales pour permettre le transport des sédiments. Finalement, presque aucune plantation n'a été envisagée pour la restauration afin de ne pas polluer la banque de semences indigènes.

Le paysagiste en charge de la globalité du projet était Martí Franch de l'agence EMF landscape architects avec la participation des architectes Raul Lopez, Cristina Carmona de ARDÈVOL CONSULTORS ASSOCIATS. Le référent en charge de la déconstruction était Jose Luis Tostado de la MMAMRM (maîtrise d'ouvrage). Les entreprises qui ont participé à l'aménagement sont Tragsa, Control Demeter, Massachs et la Jardinerie Sant Narcís. Les éléments en acier Corten proviennent de l'entreprise de sidérurgie Ferran Cullell. La totalité des acteurs sont donc issus des territoires proches du site en projet.

Le mot Paraje, en occitan, signifie "parage", terme de marine signifiant « espace déterminé de la mer », correspondant au castillan paraje, « lieu où se trouve un bateau ».<br> https://www.asla.org/2012awards/365.html http://www.emf.cat/ca/projectes/l/342-projecte-de-restauracio-del-paratge-de-tudela.html https://www.controldemeter.com/obra/club-med/

Au cours des 5 années du processus, y compris les 14 mois de travail, les concepteurs ont parcouru plus de 200 km à pied sur le site, pris et étudié plus de 15 000 images et reçu jusqu'à 50 spécialistes dans différents domaines liés à la restauration de la nature, à la recherche de moyens pour optimiser la déconstruction, la récupération dynamique de la nature et la valorisation sociale.