Restauration environnementale de la décharge du Mont Garraf

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Contexte


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Les montagnes du Garraf sont calcaires avec de nombreux gouffres et grottes. Pendant des années, les Hommes ont utilisé ces espaces pour y déposer les déchets, formant une véritable déchèterie à ciel ouvert, l'unique décharge d'ordures ménagères de l'agglomération de Barcelone. Depuis 40 ans, cette partie de la côte espagnole est inaccessible au public sur une surface de 70 hectares car extrêmement polluée et émettant des gaz nocifs.

La décharge, dans la vallée d'En Joan, se trouve au sein du vaste projet de parc national Del Garraf, qui a donc lancé le projet de réhabilitation environnementale afin de permettre au public de s'y promener.]]


Identité du projet
Thématique
Typologie d'espace public : Parc / square / jardin / berges / sentiers / chemins
Description
Type d'intervention : Réhabilitation d'une décharge
Lieu : Barcelone
Région : Catalogne
Pays : Espagne
Date : 2003
Statut : Livré
Surface : 20 hectares
Coût : inconnu
Maître d'ouvrage : Entidad Metropolitana de serveis hidràilics del àrea metropolitana de Barcelona
Contacts : simon.gabillard@battlleiroig.com
Mots clés : Eau / Perméabilité, Végétation / Paysage, Déchets, Énergie

Les points clés de votre projet en matière d'économie circulaire


L'ADEME a défini les 7 piliers suivants afin d'évaluer l'intégration de l'économie circulaire au sein des projets urbains.


Approvisionnement durable : Intégré au projet : Oui


Consommation responsable : Intégrée au projet : Oui


Éco-conception : Intégrée au projet : Non


Allongement de la durée de vie : Intégré au projet : Non


Écologie industrielle et territoriale : Intégrée au projet : Non


Recyclage : Intégré au projet : Oui


Économie de la fonctionnalité : Intégrée au projet : Oui

Gouvernance, acteurs et partenaires


Les principaux acteurs du projet :

Dans ce contexte de fermeture des grandes décharges à ciel ouvert, l'administration du parc national del Garraf a invité le paysagiste Teresa Gali-Izard et les architectes Batlle i Roig à réfléchir sur le projet de réaménagement paysager de la vallée d'En Joan. Jordi Nebot et Proser SA sont des collaborateurs du projet. Les constructeurs sont Ute Fomento, Comsa et Dragados y Cespa.


Les outils de concertation et de communication utilisés :


Les enjeux "Economie Circulaire" du projet


Interactions sociales :

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L'un des premiers objectifs du projet est de rendre le projet accessible à nouveau à la population, d'en faire un lieu agréable au coeur du parc naturel Del Garraf. Ainsi, le parcours des usagers est composé avec beaucoup d'attention. Un parcours sensoriel a ainsi été mis en place, notamment pour les non-voyants, et qui permet de découvrir le parc d'une autre manière grâce aux sens de l'odorat et de l'ouïe.]]


Mobilité :


Histoire du lieu :

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Afin de sensibiliser la population à l'importance de trier les déchets, l'entrée de l'ancienne décharge est marquée par des silos accumulants des ballots de plastique destinés à rappeler le passé du site. De plus, un ancien bâti a été réhabilité afin de devenir un centre d'information sur le tri et de sensibilisation.]]


Ressource sol :

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Le sol est particulièrement pollué sur ce site. Dans un premier temps, il a fallu enfouir les déchets afin d'éviter que le gaz ne s'échappe. Afin de pouvoir verdir à nouveau le site, il a fallu apporter de nouvelles terres cultivables. Un géotextile au fond de la décharge et des tuyaux d'évacuation d'eau permettent de récupérer l'eau afin de ne pas polluer les sols.]]


Gestion de l'eau :

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Le projet est composé de la réalisation de terrasses qui permet de limiter l'effet d'érosion de la roche calcaire qui constitue le mont. Les eaux de ruissellement sont alors orientés vers des bassins à ciel ouverts. Ces eaux sont ensuite traitées afin d'assurer qu'elles ne polluent pas les nappes phréatiques et la mer en contre bas. Cette eau est aussi utilisée pour assurer l'arrosage des plantes.]]


Biodiversité :

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Afin de rendre les parcelles cultivables, les déchets ont dûs être recouverts d'une épaisse couche de terre. Afin de ne pas transporter des terres sur de longues distances, une terre de moindre qualité a été choisie et sera régénérée grâce à différents plants, notamment des légumineuses comme la coronille, le lotus ou le trèfle. Par le principe de Phytoremédiation le sol est enrichi par l'azote atmosphérique que fixent des bactéries situées dans les racines des légumineuses.

Au total, plus de 100 000 arbustes de différentes espèces locales ont été plantées comme le chèvrefeuille, le romarin, la salsepareille qui demandent peu d'arrosage et permettent de retenir les terres des terrasses de culture. Afin d'éviter les produits chimiques, les mauvaises herbes sont éliminées par la présence de vaches.

Depuis les aménagements, on observe déjà le retour de certains animaux comm les sangliers, les lapins, lézards, tortues et grenouilles.]]


Alimentation :


Exposition du lieu :


Énergie :

Le coeur du projet consiste à récupérer du biogaz émis par la fermentation des déchets afin de la transformer en électricité alimentant l'éclairage public de la ville et l'arrosage des terrasses. Une série de puits et conduits enterrés permettent récupérer ce gaz. Le tout produit l'équivalent de la consommation de 10 000 foyers.


Accès au numérique :


Freins, obstacles et contraintes :


  • L'une des difficultés concernait l'exposition des techniciens de chantier au gaz qui émanait de la décharge. Un protocole de relève toutes les deux heures a permis aux travaux d'avancer malgré ce risque.
  • Cependant, rendre un site si dangereux accessible au public représentait un véritable enjeu afin d'assurer la sécurité de tous.

Matériaux et Process


Notes et Références