Quais de Grenade-sur-Garonne

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Contexte


[[contexte::
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Située en limite du centre historique et de la bastide de Grenade, l’esplanade nommée « Quai de Garonne » ouvre sur le paysage des plaines et des terrasses de la Garonne. L’esplanade était peu fréquentée du fait de son aménagement qui n’inspirait pas la sécurité, principalement pour les jeunes enfants. L’occupation était temporaire puisque l’espace faisait office de zone tampon d’entrée et de sortie de ville, ainsi que d’espace de stationnement pour le marché et des événements spécifiques comme la fête foraine qui s’y installait 2 fois par an. Le lieu est également marqué par son histoire puisqu’il se situe en contrebas de la bastide. La topographie a également été fortement affectée au cours du temps : cette partie de la commune faisait office de décharge pendant des années, créant un remblai artificiel. La recherche de sécurité et du maintien du nombre de places prélables étaient les 2 arguments/engagements soulignés par les élus en amont du projet. Enfin, le projet s’inscrit dans le cadre d’une opération globale visant à maintenir la dynamique économique de la Bastide de Grenade, son “centre commercial” historique, en particulier face à la dynamique menaçante des extensions urbaines et commerciales situées en périphérie Sud de la commune, où l’accès automobile y est facilité, mais l’espace public plus rare. L’attractivité de la Bastide se pose aussi en terme de dynamique résidentielle : la Bastide offre une part importante de logements vacants, et peine et attirer l’attention des nouveaux habitants de Grenade, qui viennent y chercher la proximité de Toulouse et le confort d’un habitat moderne. L’espace public des rues, de la place centrale, des petits équipements publics et du quai de Garonne représentent pourtant des atouts valorisables dans un projet d’habitat.]]


Identité du projet
Thématique
Typologie d'espace public : Rue / voirie / stationnement / parking / transports
Description
Type d'intervention : Revitalisation de centre bourg
Lieu : Grenade-sur-Garonne (31330)
Région : Occitanie
Pays : France
Date : 2017
Statut : Livré
Surface : 3 700 ha
Coût : 1 250 000 € HT
Maître d'ouvrage : Commune de Grenade-sur-Garonne
Contacts : contact@mairie-grenade.fr
Mots clés : Mobilité / transport, Histoire, Eau / Perméabilité, Usages

Les points clés de votre projet en matière d'économie circulaire


L'ADEME a défini les 7 piliers suivants afin d'évaluer l'intégration de l'économie circulaire au sein des projets urbains.


Approvisionnement durable : Intégré au projet : Oui


Consommation responsable : Intégrée au projet : Non


Éco-conception : Intégrée au projet : Oui


Allongement de la durée de vie : Intégré au projet : Non


Écologie industrielle et territoriale : Intégrée au projet : Oui


Recyclage : Intégré au projet : Oui


Économie de la fonctionnalité : Intégrée au projet : Oui

Gouvernance, acteurs et partenaires


Les principaux acteurs du projet :

La commune de Grenade est maître d’ouvrage pour ce projet. Une grande attention a été portée à penser l’aménagement en concertation avec le service espaces verts de la mairie qui s’occupera par la suite de l’entretien et de la gestion. L’Agence Torres-Borredon pour.une.ville.aimable est maître d’oeuvre et concepteur du projet, qui a travaillé en lien avec le bureau d’étude techniques Atelier Infra (VRD). L’entreprise qui s’est chargée de les travaux VRD est EUROVIA 1 et par la suite, l’entreprise Midi-Pyrénées Environnement s’est chargé des espaces verts.


Les outils de concertation et de communication utilisés :

Une série de réunions publiques ont été organisées.


Les enjeux "Economie Circulaire" du projet


Interactions sociales :

[[interactions::
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Le quai de Garonne, situé en marge de la Bastide, représentait un lieu en impasse, refermé sur lui même, peu éclairé, et aménagé alors exclusivement pour y laisser circuler et stationner librement les voitures. Un espace public à la limite du non-lieu générait autant d’actes d’incivilité et de manque d’appropriation (décharges informelles, abandon de véhicules...) qu’un sentiment d’insécurité rendant inconcevable d’y rester, de s’y rencontrer ou d’y passer du temps. Hier résumée à un parking informel, elle constitue un site à enjeux qui peut devenir à la fois véritable espace public en lien avec l’attractivité de la bastide, ses écoles et les équipements de sports et loisirs situés en contrebas. L’aménagement réalisé, plus qu’un parking accueillant environ 400 places, redevient un lieu que l’on prend plaisir à traverser, où l’on peut rencontrer ses connaissances, s’arrêter, échanger.]]


Mobilité :

[[mobilité::
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Du point de vue de la mobilité, le quai de Garonne se caractérise avant tout par sa capacité à absorber les besoins en stationnement liés à la présences d’équipements publics (écoles, aires de jeux, roller club), d’évènements attractifs (fêtes foraines, marchés, compétitions sportives), et à l’arrêt de la ligne HOP qui rattache Grenade à Toulouse. Le projet s’est attaché à repenser et réconcilier les différents usages, piétons et personnes à mobilité réduite, voiture et accueil ponctuels de forains.]]


Histoire du lieu :

Le terrain est fortement marqué par l’ancienne décharge qui crée la topographie actuelle. Ceci a constitué un véritable défi pour la réalisation du projet puisque le modelé de terrain a dû être modifié. De plus, l’accessibilité à la bastide par ce versant a été revalorisé, requalifiant l’entrée de ville.


Ressource sol :

[[sol::Le projet est situé sur une ancienne décharge de la ville. L'état des sols était alors hétérogène, lié à accumulation de matériaux divers et les terres étaient impropres à la plantation. Afin de végétaliser le site et de permettre aux plants de se développer, de la terre végétale a due être importée depuis un chantier voisin.
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]]


Gestion de l'eau :

Une attention particulière a été portée à la perméabilité des sols. Les matériaux utilisés favorise une percolation, soit au travers des matériaux, soit grâce à de faibles pentes qui redirigent le flux vers des noues et avaloirs, dans les espaces végétalisés. Le choix d’un arrosage goutte à goutte, de reprise, permet également d’éviter le gaspillage d’eau.


Biodiversité :


Alimentation :


Exposition du lieu :

Le site, très ouvert, profite d’une très (trop) bonne exposition aux éléments, en particulier au Soleil. Plusieurs espèces d’arbres ont été choisies localement afin d’apporter de l’ombre aux parkings, et surtout aux espaces enherbés dédiés aux haltes et équipées en mobilier urbain (tables, fauteuils, chaises longues). Le but était de trouver un équilibre offrir des zones ombragées l'été sans pour autant couper le point de vue qu'offre le site.


Énergie :


Accès au numérique :


Freins, obstacles et contraintes :

* Difficulté à faire adhérer les services techniques au projet, a engager une vraie démarche de co-construction
  • Il fallait dans ce projet offrir une qualité d'ambiance mais également prévoir un espace capable d'accueillir les forains

Matériaux et Process


[[materiaux::

1/ Sur la partie du terrain destiné à accueillir la fête foraine, non occupé de le reste de l’année, nous avons opté pour un mélange terre-pierre qui a été réalisé avec l’aide d’une gravière locale. Plusieurs essais ont finalement abouti à un matériau qui résiste au poids des engins des forains mais qui permet également de laisser cette partie du terrain perméable et végétale.


2/ Les espaces dédiés au stationnement onf fait l’objet d’une attention particulière afin de les rendre perméables à l’eau. Pour les poches de stationnment, le choix s’est tourné vers des dalles alvéolaires de type Nidagravel, remplies de graves calcaires garonnais. Pour l’esplanade dédiée au festivités, un revêtement de type terre-pierre enherbé a été retenu pour accueillir les 2-3 évènements forains annuel, tout en ne laissant voir qu’un vaste étendue enherbée le reste du temps. Nidagravel

3/ Un liant à base de verre recyclé a été utilisé pour réaliser le revêtement des cheminements piétons. Verre recyclé (Esportec)

4/ Apports de terres végétales provenants de chantiers voisins : afin de planter de nouveaux arbres, nous avons convenu d’un accord avec les chantiers voisins du nôtre. Au lieu d’évacuer leurs terres végétales excavées dans une gravière, moyennant finances, nous les avons gratuitement accueillies sur site, et mises à disposition du chantier. La qualité et la manière de stocker ces terres a été controlée avec l’entreprise du Lot Espace Vert. Apports de terre végétales interchantier

5/ Intégration des modes de gestion du services Espace Vert communal. Afin de mettre en cohérence le projet de plantation envisagé par l’équipe du bureau d’étude et de maitrise d’oeuvre, différents temps d’échanges avec les services ont été intégrés à la réalisation du projet :

  • En phase étude préalable pour organiser une première rencontre et comprendre le fonctionnement et les capacités de gestion développées par le service espace vert,
  • A l’occasion de l’écriture du marché de travaux, afin de bien dimensionner les périodes d’entretien et d’arrosage à la charge de l’entreprise,
  • En phase chantier et en interaction avec l’entreprise retenue sur le lot espaces verts,
  • En période d’entretien par l’entreprise, afin de contribuer à la bonne transmission des particularité techniques du projet (pentes, type de plan, fréquence des tontes différenciées, etc.)]]

Notes et Références