Plan d'aménagement et de développement du Marais d'Orx

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Contexte


[[contexte::
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Il s'agit d'un ensemble de plans d'eau et de zones humides situé à la frontière de 3 communes au Nord de Bayonne. Dernière zone humide protégée du littoral aquitain, classée en réserve naturelle pour son intérêt ornithologique, le Marais d’Orx est une propriété de 1000 ha appartenant depuis 1995 au Conservatoire du littoral.

Par sa situation, il est amené à jouer un rôle clé, qu’il s’agisse de préservation de la biodiversité, de gestion de l’eau ou de découverte. La Réserve Naturelle Nationale du marais d’Orx s’intègre dans un vaste réseau de zones humides littorales et est reconnue à ce titre par la convention internationale RAMSAR. Située sur un axe principal de migration important, il représente la plus grande zone humide avant les Pyrénées.

En période de crue, le marais d’Orx, seule zone d’expansion des eaux du bassin versant avant le Boudigau, participe à la prévention des inondations. Enfin, cet espace naturel à 15 km de Bayonne se trouve à proximité immédiate des centres urbains et touristiques majeurs de la côte. Le projet de plan d’aménagement et de développement du site s’inscrit dans une démarche globale de gestion du Marais : gestion et conservation environnementale, accueil du public, pédagogie et communication autour du site.]]


Identité du projet
Thématique
Typologie d'espace public : Parc / square / jardin / berges / sentiers / chemins
Description
Type d'intervention : Aménagement de sentiers
Lieu : Orx-Labenne (40)
Région : Nouvelle Aquitaine
Pays : France
Date : 2011
Statut : Livré
Surface : 1002 hectares
Coût : 2 746 470 €
Maître d'ouvrage : Syndicat mixte des milieux naturels landais
Contacts : reserve-maraisorx@orange.fr
Mots clés : Eau / Perméabilité, Végétation / Paysage, Biodiversité, Gestion

Les points clés de votre projet en matière d'économie circulaire


L'ADEME a défini les 7 piliers suivants afin d'évaluer l'intégration de l'économie circulaire au sein des projets urbains.


Approvisionnement durable : Intégré au projet : Non


Consommation responsable : Intégrée au projet : Oui


Éco-conception : Intégrée au projet : Oui


Allongement de la durée de vie : Intégré au projet : Oui


Écologie industrielle et territoriale : Intégrée au projet : Non


Recyclage : Intégré au projet : Oui


Économie de la fonctionnalité : Intégrée au projet : Oui

Gouvernance, acteurs et partenaires


Les principaux acteurs du projet :

Le marais est la propriété du Conservatoire du littoral depuis 1989, classé en réserve naturelle nationale depuis 1995. Sa gestion est assurée par le Syndicat mixte pour la gestion des milieux naturels des Landes depuis 2004.

La gestion du site est le fruit d’un partenariat entre le Conservatoire du littoral et l'organisme désigné comme gestionnaire du site : collectivités territoriales, associations impliquées... Ils établissent ensemble, et en concertation avec les acteurs du territoire (organismes socio-professionnels, usagers...), un plan de gestion qui constitue le projet pour le site. Il est élaboré à partir d’une analyse des enjeux présents. Il définit les réalisations souhaitables pour restaurer, aménager et gérer le site.

Le Conservatoire du littoral a pour mission d’acquérir les espaces fragiles et remarquables des rivages maritimes et lacustres français, de les protéger et de les ouvrir au public. Le gestionnaire principal et un syndicat mixte de gestion des milieux naturels.

L'équipe investie dans les travaux est constituée de :

  • ART'UR Architectes (Mandataire)
  • AGENCE MOGAN - Architecte
  • INTERSCENE - Thierry Huau - Urbaniste-paysagiste
  • FABIEN CHARLOT - Paysagiste
  • CREATIME - Scénographie
  • BIOTOPE - BET Environnement
  • IGC - BET Structure
  • CLIMELEC - BET Thermicien


Les outils de concertation et de communication utilisés :

Une enquête publique relative au projet d’aménagement et de développement du site du Marais d’Orx a été réalisée en 2013.


Les enjeux "Economie Circulaire" du projet


Interactions sociales :

[[interactions::
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Le site du Marais d’Orx accueille environ 25 000 à 30 000 visiteurs par an. Différents types de visiteurs ont pu être identifiés : les touristes estivaux, les ornithologues, les locaux, les scolaires... Cependant, avant le projet, rien ne permettait un cheminement simple et orienté pour le public. La Réserve Naturelle est perçue par les visiteurs comme un havre de paix à seulement quelques kilomètres du littoral. Aussi accueille-t-elle de très nombreux visiteurs en quête de nature. Le site représente un espace unique pour comprendre le fonctionnement et l’intérêt des zones humides. Une série d'observatoire permettent aux visiteurs d'observer la faune et la flore des différents espaces tout en respectant les milieux.]]


Mobilité :

[[mobilité::
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La circulation des cavaliers et des cyclistes est interdite, de même que les activités nautiques et la baignade afin de préserver le milieu. Le but est d’assurer la renaturation d’une zone humide dégradée par sa mise en culture intensive, et favoriser la découverte de la nature par le public local ou en villégiature. Mais un circuit de découverte accessible à tous les publics sur le marais a été réalisé.

Le barrage, un sentier d’interprétation, permet la découverte du site et l’observation de la faune tout en limitant le dérangement.]]


Histoire du lieu :

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L'un des buts du plan d'aménagement était de valoriser le patrimoine bâti, notamment historique. Les anciens aménagements hydrauliques illustrent l’action de l’homme pour assécher le marais à des fins agricoles. Ainsi, les pompes Napoléon au sud du site sont un témoignage de la politique d’aménagement du département des Landes engagée par Napoléon III.]]


Ressource sol :

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Une série de pontons en bois permettent aux visiteurs de déambuler dans le Marais sans altérer la faune et la flore qui se développent dans le sol, et permettent également d’éviter l’imperméabilisation de ces chemins.]]


Gestion de l'eau :

[[eau::Les infrastructures hydrauliques modernisées permettent aujourd’hui d’assurer une gestion des niveaux d’eau par casier, intégrant des objectifs naturalistes différentiés selon les espèces et les saisons.

L’ensemble des casiers est ceinturé par une digue permettant de les isoler hydrauliquement du bassin versant. L’évacuation des eaux du bassin versant s’effectue par des canaux de ceinture situés pour l’essentiel à l’extérieur des digues. Le niveau d’eau des casiers est géré par une station pompage située à l’extrémité sud du Casier Barrage, à des fins de gestion écologique et de gestion de crues.

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]]


Biodiversité :

Les plans d’eau, saulaies, roselières, boisements et prairies qui entourent le marais d’Orx abritent un panel d’espèces spécifiques des zones humides. Certaines, particulièrement rares, font ou ont fait l’objet d’un plan national d’actions (PNA) pour leur préservation telles que la Cistude d’Europe, le Vison d’Europe, l’Anguille, le Phragmite aquatique, le Balbuzard pêcheur. Des palissades de dissimulation et un observatoire couvert munis de « fenêtres d’observation » à hauteurs variables permettent au plus grand nombre d’observer la faune dans de bonnes conditions.


Alimentation :

[[alimentation::Les activités agricoles sont circonscrites au marais Nord, dans le cadre de conventions. Les intrants sont strictement interdits. Le marais Nord maintenu en prairie ouverte permet en effet d’accroître la disponibilité alimentaire et ainsi d’optimiser les conditions d’accueil de l’avifaune et d’autres groupes d’espèces.
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]]


Exposition du lieu :


Énergie :


Accès au numérique :


Freins, obstacles et contraintes :

La Route Départementale 71, qui relie Labenne à Orx, est une route de faible gabarit interdite à la circulation des poids lourds. Malgré une limitation de vitesse à 50 km/h sur toute la traversée du marais, la confrontation des usagers (piétons, cyclistes, véhicules en transit roulant généralement au-delà de la vitesse autorisée, véhicules de personnes observant la faune du marais, véhicules en stationnement le long de la RD malgré l’interdiction…) est génératrice de conflits d’usage et s’avère potentiellement accidentogène.

Matériaux et Process


Notes et Références