Trait d'Union à Cahors : Différence entre versions

Version actuelle datée du 31 octobre 2019 à 21:09

Sommaire

1 Contexte
2 Les points clés de votre projet en matière d'économie circulaire
3 Gouvernance, acteurs et partenaires
4 Les enjeux "Economie Circulaire" du projet
5 Matériaux et Process
6 Notes et Références

Contexte

[[contexte::

Cahors est une ville qui s'est développée autour des méandres du Lot, dans le Sud de la France. Elle bénéficie aujourd'hui d'un tourisme modéré grâce à un patrimoine culturel important : le centre historique et le pont fortifié Valentré, emblème de la ville. Cependant, la municipalité avait mis en avant un manque de lien entre ces deux entités.

Ce projet a été pensé comme un trait d’union avec comme fil directeur l’eau, reliant le centre historique de Cahors, secteur sauvegardé, au Pont Valentré, classé Unesco. Il s'agit d'un projet de liaison piétonne conçue comme une promenade paysagère longue de presque un kilomètre.]]

Identité du projet
Thématique
Typologie d'espace public :	Place / esplanade / parvis / halle / kiosque
Description
Type d'intervention :	Réintégration de l'eau dans la ville
Lieu :	Cahors
Région :	Occitanie
Pays :	France
Date :	2011
Statut :	Livré
Surface :	11 200 m2
Coût :	1 900 000 € HT
Maître d'ouvrage :	Commune de Cahors
Contacts :	communication@mairie-cahors.fr
Mots clés :	Mobilité / transport, Eau / Perméabilité, Végétation / Paysage, Biodiversité

Les points clés de votre projet en matière d'économie circulaire

L'ADEME a défini les 7 piliers suivants afin d'évaluer l'intégration de l'économie circulaire au sein des projets urbains.

Approvisionnement durable : Intégré au projet : Non

Consommation responsable : Intégrée au projet : Non

Éco-conception : Intégrée au projet : Non

Allongement de la durée de vie : Intégré au projet : Oui

Écologie industrielle et territoriale : Intégrée au projet : Oui

Recyclage : Intégré au projet : Non

Économie de la fonctionnalité : Intégrée au projet : Oui

Gouvernance, acteurs et partenaires

Les principaux acteurs du projet :

L’Atelier BROICHOT est mandataire dans lequel Christophe Broichot, architecte – urbaniste est en charge du projet. L’Atelier PALIMPSESTE avec Guillaume Laizé ont pros en charge le volet paysagisme. Géraud Périole était en charge de la conception lumière. Gétude est le bureau d’études VRD en charge.

Les outils de concertation et de communication utilisés :

Les enjeux "Economie Circulaire" du projet

Interactions sociales :

Mobilité :

[[mobilité::

Le projet met en avant la valorisation de voies vertes, de pistes cyclables notamment pour les touristes, qui pourraient alors découvrir l’histoire de la ville, jusqu’a ses vignobles.]]

Histoire du lieu :

Ce projet s'intègre dans une politique de valorisation du patrimoine urbain à l'échelle de la ville, faisant le lien entre centre médiéval et quartier contemporain. La ville a recruté un archéologue qui a réalisé une analyse du centre ancien et a permis de chercher une solution de réhabilitation optimale en accord avec les Architectes des Bâtiments de France. L'espace public a alors été aménagé de manière à offrir des zones d'aération contrôlée entraînant quelques démolitions.

Ressource sol :

Gestion de l'eau :

[[eau::

L’eau est centrale dans ce projet et se décline de sous diverses formes, à commencer par la restauration d’une fontaine du XIXe siècle dans le square Bergon, un canal entre la rue et la Place Bergon se poursuivant par un chemin d’eau fait de profilés métalliques, accompagnant les piétons jusqu’à la proximité des berges du Lot.

L’eau est utilisée comme fil conducteur dans ce projet. En référence au passé gallo-romain de la ville de Cahors, le trait d’Union est traversé de canaux et cours d’eau qui font le lien entre centre ancien et la rivière du Lot, avec le pont Valentré, monument historique de la ville de Cahors.]]

Biodiversité :

La présence de l'eau dans l'espace public, associé à la présence de végétation de manière linéaire permet à la fois de lutter contre les îlots de chaleur, et de rétablir des continuités écologiques.

De plus, les espaces verts en bordure de voirie sont couverts d'un paillage en copeaux de bois. Ils présentent de nombreux avantages :

Leur présence évite la pousse de mauvaises herbes et donc l'usage de désherbants chimiques.
Leur décomposition enrichit et nourrit le terreau en nutriments et évite l'usage d'engrais.
Ils permettent de limiter l'évaporation donc d'espacer la fréquence d'arrosage.
En hiver ils jouent le rôle d'isolant et empêchent le gel des racines.
La durée d'utilisation des copeaux de bois est estimée à environ 3 à 4 ans, ce qui est supérieur à la plupart des autres couvre-sols d'origine végétale.

Alimentation :

Exposition du lieu :

Les "zones d'aération contrôlée" dans l'espace public ont pour but de lutter contre les îlots de chaleur et offrir aux usagers des espaces ouverts et aérés.

Énergie :

Accès au numérique :

Freins, obstacles et contraintes :

Matériaux et Process

Sur la place Bergon, des espaces verts enherbés de forme ovoïde en creux permettent de gérer l’écoulement des eaux de pluie.

Notes et Références

WANAVERBECQ Christiane, « Un parcours piéton paysager pour Cahors », in Le Moniteur, 06 juillet 2012

https://www.lemoniteur.fr/article/un-parcours-pieton-paysager-pour-cahors.1372084

http://atelier-broichot.fr/gallery/cahors-trait-union/

Vidéo : http://kansei.fr/video/cahors-enjeux-architecturaux-xxieme-siecle/

Fiches Retour d'expérience

@@ Ligne 12 : / Ligne 12 : @@
 |Contacts=communication@mairie-cahors.fr
 |Mots clés=Mobilité / transport, Eau / Perméabilité, Végétation / Paysage, Biodiversité
+|Approvisionnement durable=Non
+|Consommation responsable=Non
+|Éco-conception=Non
+|Allongement de la durée de vie=Oui
+|Écologie industrielle et territoriale=Oui
+|Recyclage=Non
+|Économie de la fonctionnalité=Oui
 |Contexte=[[Fichier:Cahors-plan2.png|vignette]]
 Cahors est une ville qui s'est développée autour des méandres du Lot, dans le Sud de la France. Elle bénéficie aujourd'hui d'un tourisme modéré grâce à un patrimoine culturel important : le centre historique et le pont fortifié Valentré, emblème de la ville. Cependant, la municipalité avait mis en avant un manque de lien  entre ces deux entités.
@@ Ligne 19 : / Ligne 26 : @@
 |Mobilité=[[Fichier:Cahors-3.jpg|vignette]]
 Le projet met en avant la valorisation de voies vertes, de pistes cyclables notamment pour les touristes, qui pourraient alors découvrir l’histoire de la ville, jusqu’a ses vignobles.
-|Histoire du lieu=Ce projet s'intègre dans une politique de valorisation du patrimoine urbain à l'échelle de la ville, faisant le lien entre centre médiéval et quartier contemporain. La ville a recruté un archéologue qui a réalisé une analyse du centre ancien et a permis de cherche une solution de réhabilitation optimales en accord avec les architectes des Bâtiments de France. L'espace public a alors été aménagé de manière à offrir des zones d'aération contrôlée entrainant quelques démolitions.
+|Histoire du lieu=Ce projet s'intègre dans une politique de valorisation du patrimoine urbain à l'échelle de la ville, faisant le lien entre centre médiéval et quartier contemporain. La ville a recruté un archéologue qui a réalisé une analyse du centre ancien et a permis de chercher une solution de réhabilitation optimale en accord avec les Architectes des Bâtiments de France. L'espace public a alors été aménagé de manière à offrir des zones d'aération contrôlée entraînant quelques démolitions.
 |Gestion de l'eau=[[Fichier:Cahors-1.jpg|vignette]]
 [[Fichier:Cahors-2.jpg|vignette]]
-L’eau est centrale dans ce projet et se décline de sous diverses formes, à commencer par la restauration d’un fontaine XIXe dans le square Bergon, un canal entre la rue et la Place Bergon se poursuivant par un chemin d’eau, fait de profilés métalliques accompagnant le piétons jusqu’à la proximité des berges du Lot.
+L’eau est centrale dans ce projet et se décline de sous diverses formes, à commencer par la restauration d’une fontaine du XIXe siècle dans le square Bergon, un canal entre la rue et la Place Bergon se poursuivant par un chemin d’eau fait de profilés métalliques, accompagnant les piétons jusqu’à la proximité des berges du Lot.
 L’eau est utilisée comme fil conducteur dans ce projet. En référence au passé gallo-romain de la ville de Cahors, le trait d’Union est traversé de canaux et cours d’eau qui font le lien entre centre ancien et la rivière du Lot, avec le pont Valentré, monument historique de la ville de Cahors.
@@ Ligne 28 : / Ligne 35 : @@
 De plus, les espaces verts en bordure de voirie sont couverts d'un paillage en copeaux de bois. Ils présentent de nombreux avantages :
-* Leur présence éviter la pousse de mauvaises herbes et donc l'usage de désherbants chimiques
+* Leur présence évite la pousse de mauvaises herbes et donc l'usage de désherbants chimiques.
-* Leur décomposition enrichit et nourrit le terreau en nutriments et éviter l'usage d'engrais
+* Leur décomposition enrichit et nourrit le terreau en nutriments et évite l'usage d'engrais.
-* Ils permettent de limiter l'évaporation donc permet d'espacer la fréquence d'arrosage
+* Ils permettent de limiter l'évaporation donc d'espacer la fréquence d'arrosage.
-* En hiver ils jouent le rôle d'isolant et empêchent le gel des racines
+* En hiver ils jouent le rôle d'isolant et empêchent le gel des racines.
-* La durée d'utilisation des copeaux de bois est estimée à environ 3 à 4 ans, ce qui est supérieur à la plupart des autres couvre-sols d'origine végétale
+* La durée d'utilisation des copeaux de bois est estimée à environ 3 à 4 ans, ce qui est supérieur à la plupart des autres couvre-sols d'origine végétale.
-|Exposition du lieu=Les "zones d'aérations contrôlées" dans l'espace public ont pour but de lutter contre les îlots de chaleur et offrir aux usagers des espaces ouverts et aérés.
+|Exposition du lieu=Les "zones d'aération contrôlée" dans l'espace public ont pour but de lutter contre les îlots de chaleur et offrir aux usagers des espaces ouverts et aérés.
 |Matériaux et Process=Sur la place Bergon, des espaces verts enherbés de forme ovoïde en creux permettent de gérer l’écoulement des eaux de pluie.
 |Notes et Références=WANAVERBECQ Christiane, « Un parcours piéton paysager pour Cahors », in Le Moniteur, 06 juillet 2012